C’est incroyable, mais à chaque fois qu’il y a une proposition de cessez-le-feu à Alep de la part du Hached el-Chaabi international et du micmac interne, les bombardements, la destruction et les déplacements de population augmentent.
Mais ces promesses mensongères de cessez-le-feu cachent une vérité effroyable, puisque les habitants sont obligés de s’exiler et sont triés aux barrages –les hommes d’un côté et les femmes et les enfants de l’autre.
La plupart des hommes sont arrêtés, soupçonnés d’avoir pris part aux combats et conduits dans des endroits inconnus – pour être probablement liquidés. Et ce qui reste (de la ville) est détruit pour changer la face de la ville, ce qui est du jamais-vu dans l’histoire d’Alep, même à l’époque des invasions mongoles.
Face à cette capacité locale et internationale de la part du front de la moumanaa, naturellement, de déraciner la plupart des habitants de la Syrie de leurs villes et de leurs terres, et de les transformer de société urbaine et sédentaire en déplacés et en nouveaux bédouins,
d’étranges questions se posent d’elles-mêmes: comment l’organisation État islamique a-t-elle pu passer outre le contrôle et la surveillance de la moumanaa et retourner à Palmyre ?
Comment a-t-elle pu franchir toutes ces vastes étendues? Où est la vigilance des aigles de l’aviation syriens, russes, iraniens et autres? Où sont les protecteurs de Palmyre et les vaillants guerriers du Hached el-Chaabi local? Il semble qu’ils soient encore grisés musicalement par le concert de Guerguiev d’après la première libération.
Ou bien s’agit-il d’une comédie pour détruire ce qui reste de Palmyre – les vieilles pierres et les colonnes étant l’antithèse des valeurs de la moumanaa. Et la même chose s’applique à Alep et son patrimoine culturel.
Dans la nouvelle ère de la moumanaa, place à de nouvelles villes, à un homme nouveau de la moumanaa, à une nouvelle culture de la moumanaa, etc.
Peut-être l’un des grands écrivains de la moumanaa, qui a transmis un message de menaces et d’intimidations piégé il y a quelques jours, satisfera-t-il notre soif de savoir en nous apportant des réponses dignes de la moumanaa.
(OLJ, Al Anbaa)